Le salon de l’innovation s’est tenu, comme chaque année, à Las Vegas, du 9 au 12 janvier. Au programme : objets connectés, intelligence artificielle et nouveaux protocoles de communication. Vous avez dit « nouveaux » ?
Cette année, pas moins de 4 500 entreprises du monde entier ont exposé sur les 255 000 m² dédiés à l’événement. Par rapport à 2017, on a dénombré encore plus d’intervenants, de conférences, de start ups et une surface élargie pour les accueillir tous ; à l’Eureka Park, 900 start ups sont venues du monde entier présenter leurs solutions, contre 600 en 2017. Le constat de la presse spécialisée est pourtant sans appel : peu de surprises pour cette édition où les produits exposés ne se sont diversifiés que dans le design ou la qualité de la prestation proposée. Le spécialiste Olivier Ezratti note que les initiatives comme la French Tech, qui tendent à mettre en valeur l’entrepreneuriat local, se multiplient à l’échelle internationale. Un fait qui pénalise la visibilité de chacun, conséquence attendue de la massification de l’événement devenu incontournable pour toutes les activités liées aux nouvelles technologies. Enfin, le CES se tourne de plus en plus vers les professionnels : solutions RH pour faciliter la collaboration, chaussures de travail connectées, concepts de communication augmentés entre différents services d’une entreprise, autant de solutions que les start ups françaises notamment viennent présenter à un événement où elles auront plus de chances de croiser patrons du CAC 40 et responsables de grands comptes, d’habitude inaccessibles.
A retenir
La maison et la santé connectées étaient mises à l’honneur avec tout type d’assistants vocaux. Alexa d’Amazon et Google Assistant permettent de relier tous les objets communiquants d’un foyer afin de les activer et de les gérer à distance. La tendance est également au « wearable » c’est-à-dire la technologie « portable » ou à emporter, comme les montres connectées. La vraie innovation que l’on retiendra, et qui pourrait largement influencer le Vending réside dans l’Intelligence Artificielle dite « émotionnelle ».