Le Directeur marketing et achats de Lyovel aime explorer les eaux chaudes des mers et des océans. Sa passion pour la plongée sous-marine l’a profondément sensibilisé au respect des ressources marines et au développement durable.
« J’ai découvert la plongée sous-marine par hasard », raconte Christian Darquier en évoquant un voyage au Mexique. En 1999, une plongée d’initiation l’a incité à passer un premier niveau et les suivants ont complété son apprentissage. Depuis, et une année sur deux, les vacances familiales s’organisent autour du choix du « spot » qui fait toujours l’objet de vifs débats. Titulaire d’un degré de « divemaster » et d’un niveau 3, et comptant quelque 500 plongées à son actif, il est habilité, sous certaines conditions, à encadrer d’autres plongeurs, sans être ni instructeur ni professionnel. « Accessible à tous à condition de ne pas avoir peur de l’eau, cette activité a cela de fascinant qu’elle fait évoluer dans un environnement qui n’est pas le sien, dans lequel on ne se comporte pas naturellement puisqu’un équipement spécifique est nécessaire pour survivre. De surcroît, la population marine exige de se comporter avec beaucoup de précautions et de respect ». Cet univers lui a par exemple enseigné ce que sont la symbiose, la fragilité du corail, les mécanismes de la chaîne alimentaire et bien d’autres éléments encore méconnus, à l’instar des applications médicales issues des produits de la mer. « Entre plongeurs, toutes les références sociales et professionnelles tombent, pour ne parler que de notre passion et de ce que l’on voit ! ».
Conscience écologique et environnementale
A 40 mètres sous la mer, Christian Darquier découvre le royaume des requins, des hippocampes, des lamantins, des poissons-perroquets et autres raies Manta. Malheureusement, « le plastique devient un 7ème continent », notamment en Indonésie où les sacs plastiques déversés par les hommes dans les océans constituent un fléau qui s’ajoute à la surpêche et aux espèces en voie de disparition. « Grâce à la plongée, j’ai pris conscience de la beauté, de la richesse et de la diversité des ressources marines, mais également de leur fragilité ». Chahutant sa fibre écologique, les enjeux environnementaux le conduisent à soutenir les actions de Bloom Association créée par Claire Nouvian qui dénonce notamment la surpêche, le chalutage profond et le « shark finning* », et celles de la Sea Shepherd Conservation Society qui, sous l’influence de son fondateur Paul Watson, défend les espèces menacées et/ou maltraitées. « J’aimerais m’engager plus concrètement auprès de ces associations. Pour l’instant et en attendant de leur consacrer la disponibilité qu’elles méritent, je n’hésite jamais à activer mes réseaux pour qu’ils interviennent en leur faveur ».
*cette pratique consiste à découper les ailerons de requins à des fins d’exploitation commerciale.