Annoncée lors de Vending Paris en avril dernier, la version 2.0 de Monyx est désormais disponible en Europe. Elle introduit de nombreuses améliorations, avec en tête la normalisation bancaire PSD 2, entre autres.
Lancé en 2018, Monyx est le « e-wallet », c’est-à-dire le portefeuille électronique, de NAYAX. Il s’agit d’une application pour smartphone fonctionnant sous iOS et Android et qui s’appuie nécessairement sur un lecteur NAYAX avec lequel elle interagit. Bien plus qu’un porte-monnaie, Monyx permet de regrouper l’ensemble de ses moyens de paiement dans l’application, c’est-à-dire plusieurs cartes bancaires, les cartes privatives et du cash virtuel. Parallèlement, Monyx est un formidable outil de fidélisation et de dynamisation des ventes grâce à un panel de fonctions marketing.
Respecter les règlementations : un atout majeur
A l’origine, Monyx était une application indépendante partenaire de NAYAX. Afin de développer un projet complet autour des solutions de paiement multimodales, NAYAX a acquis son partenaire et en a intégré l’équipe. Depuis, les développeurs ont travaillé pendant près de deux ans sur un certain nombre d’améliorations. La plus marquante est certainement l’homologation de Monyx qui obtient la certification bancaire PSD 2 : « Les transactions qui passent par Internet sont soumises aux directives européennes de sécurisation des transactions. Cette certification importante pour Monyx nous démarque de nombre d’applications, car s’il est relativement simple d’éditer un porte-monnaie électronique, c’est plus compliqué d’être une véritable plate-forme de paiement électronique en conformité avec les exigences règlementaires », explique Eric Houri, le dirigeant de GTI Monétique.
Personnaliser la relation
Les sociétés de gestion étant en demande d’outils de fidélisation et d’animation, NAYAX a particulièrement travaillé deux points : d’une part l’ergonomie de l’application ; d’autre part un dispositif complet pour rapprocher le consommateur de la société de gestion. En matière d’ergonomie, outre le fait de pouvoir regrouper tous les moyens de paiement du consommateur dans son application, il est possible de créer des cartes virtuelles dont un des intérêts est d’éviter d’acheter de nouveaux supports : « Par exemple, si le personnel d’une entreprise dispose d’un badge de contrôle d’accès, on va virtualiser ce support dans Monyx, et ainsi tout le monde pourra payer avec aux distributeurs automatiques », argumente Eric Houri. Dans le même ordre d’idée, il est possible d’utiliser sa Monyx Card, qui est l’équivalent des espèces retirées d’un DAB avec sa carte bancaire puis placées dans son portefeuille Monyx. La Monyx Card permet à son utilisateur de payer sur tous les distributeurs équipés d’un terminal NAYAX acceptant le paiement Monyx, quel que soit l’opérateur. Une fonction de recharge automatique par carte bancaire (Top-Up) avec seuil de déclenchement et montant de recharge a été prévue, le rechargement des cartes privatives pouvant être aussi réalisé directement sur le distributeur avec des espèces. Enfin, toujours dans une optique de praticité, chaque machine est géolocalisée et le consommateur peut déclarer ses machines habituelles dans ses favoris, chacune étant identifiée par une icône et un nom qu’il peut personnaliser. En matière de fidélisation et d’animation de leur clientèle, les gestionnaires disposeront d’outils de personnalisation de l’application Monyx et des cartes privatives aux couleurs de leur entreprise en incorporant leur logo s’ils le souhaitent. Plus amusant, ils pourront proposer des jeux à leurs clients (un premier étant disponible aujourd’hui) pour obtenir un « cash back » : après avoir payé sa consommation, le client secoue son téléphone et peut gagner le remboursement de tout ou partie de ce qu’il vient d’acheter ; créer des campagnes de stimulation de la consommation comme un café offert pour10 achetés, avec suivi de l’objectif tant pour le client que pour le gestionnaire. Point important, quand le client atteint l’objectif, Monyx le lui signale visuellement avec une pluie d’étoiles et un ticket gagnant, il y a donc un effet d’annonce qui fait que le bonus est clairement identifié. Enfin, toujours dans cette optique de créer du lien avec leurs clients, ces derniers auront à la possibilité de noter une machine ou la qualité de service, informer d’une panne ou même laisser un message à la société de gestion. Voire demander un remboursement : comme le client est identifié par son mail et numéro de téléphone portable, il est aisé de lui envoyer un remboursement.