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AccueilCaféterieLes bureaux passent, le café reste

Les bureaux passent, le café reste

La X8 de Jura permet de déployer une carte de boissons gourmandes adaptée aux goûts des collaborateurs d’une entreprise du tertiaire
La X8 de Jura permet de déployer une carte de boissons gourmandes adaptée aux goûts des collaborateurs d’une entreprise du tertiaire

La mutation du monde du travail engage naturellement la transformation des espaces. Entre télétravail et open spaces, le lieu de la pause-café devient en entreprise un point de rencontre et d’échange privilégié. Enquête sur un phénomène majeur.

Sous l’impulsion des start-ups, les pratiques professionnelles impliquent une structuration des espaces et de la circulation des employés différente. Un autre paramètre vient influencer cette transformation et donc du lieu de travail : la valorisation du « bien-être en entreprise » est telle que le classement Great Place To Work étudie chaque année les entreprises de 50 à plus de 5 000 salariés « où il fait bon travailler », en France et à l’étranger. La démarche est loin d’être humaniste mais se résumerait plutôt au constat selon lequel un salarié heureux est un salarié productif. Quid du café dans tout cela ? D’après une analyse publiée par Décisions Achats, les services caféterie/restauration sont dans le Top 3 des critères de bien-être en entreprise. C’est dire l’importance de cet espace qui devient aussi un « moment ». Il représente aujourd’hui un véritable outil de valorisation de l’entreprise et du salarié. Encore faut-il qu’il soit à la hauteur en termes d’aménagement comme en termes d’offre.

L’habi(llage) fait le moine

« Il est à noter qu’on ne parle plus aujourd’hui de matériel mais de solution », relève Philippe Landemaine. Le Directeur général de Jura met ici l’accent sur le fait qu’une machine ne se suffit plus à elle-même mais qu’elle est un élément d’une prestation globale dont la qualité doit être transversale. Les boissons, le design de l’équipement, son environnement, l’offre périphérique telle que les accessoires, mais aussi le SAV sont concernés : « Lorsque la machine est en panne, le salarié ressent de la frustration. Sa pause-café fait office de rituel, il entretient donc un lien d’ordre affectif avec ce moment ». Une notion corroborée par Nespresso Professionnel qui déploie une stratégie d’envergure à destination des entreprises, en privilégiant un modèle direct : « Nous couvrons toute la chaîne de compétences, du produit au service en passant par le matériel », explique Victor Dumont, Marketing Manager. « Nous avons par exemple passé un accord avec UPS pour livrer gratuitement des capsules en moins de 24 heures. Nous allons jusqu’à organiser la collecte des capsules usagées pour les recycler. Nous développons également des partenariats avec des sociétés capables de compléter notre offre selon nos critères de qualité et de service, ce qui nous permet par exemple de proposer un assortiment de snacks ou de boissons froides si notre client en fait la demande ». Le succès du « coin café » d’une entreprise reposerait donc sur la cohérence : pour motiver un salarié à aller à la machine, freestanding ou table top, il est nécessaire qu’il trouve de la qualité à tous les niveaux de la prestation et qu’il puisse passer un moment qui lui ressemble. L’aspect visuel est donc déterminant : c’est la première impression qui déterminera l’acte d’achat. La société d’agencement d’espaces de détente TAD concentre ses efforts sur l’harmonisation et la lisibilité de l’espace. « Un corner propre et harmonieux participe à la qualité globale de la prestation, à la valorisation du café, de l’entreprise et de ses salariés », affirme Bernadette Maina. L’aménagement d’un « espace boissons chaudes » est certes plus courant dans des entreprises du tertiaire, façon Silicon Valley. Cependant, la responsable commerciale de TAD donne l’exemple d’un chantier réalisé dans une usine, et la croissance générée pour son client gestionnaire : « Nous avons réalisé tous les agencements Vending dans un milieu industriel. Nous avons travaillé à optimiser l’espace, installé des mange-debout et des éclairages qui mettent le tout en valeur. Le gestionnaire qui nous en avait fait la commande a, en parallèle, opéré une montée en gamme de son assortiment. Il a ainsi augmenté ses ventes de 25 % en six mois grâce à cet investissement. En effet, le lieu était devenu harmonieux et pratique : les employés s’en sont naturellement emparés pour leurs moments de pause et de réunions impromptues ». Selon sa collègue Véronique Liétard, en plus d’un besoin évident de solidité et de résistance du matériel, la tendance va aux couleurs sobres comme le noir, le gris et le blanc, à la clarté, au mixage du bois clair et de l’acier. D’un point de vue pratique, de nouvelles techniques comme le découpage laser, permettent d’intégrer la lumière LED en retroéclairage, un détail qui entre en cohérence avec les exigences de sobriété et d’élégance, mais surtout qui évacue les problèmes de vandalisme. D’après Maxime Faure, Directeur de l’agence Idoine, l’aménagement revient à « une architecture du comportement ». Ses clients et par extension les consommateurs finaux, expriment la volonté d’un espace moderne et chaleureux : « Il faut qu’une pointe de réel cohabite avec la modernité. Cela s’exprime par l’intégration de vrai bois par exemple, ou d’ardoise. Comme dans le retail, la tendance dominante est l’authenticité. Les consommateurs y voient une preuve de réassurance. Si un matériau ne fait pas naturel, ils se disent que leur boisson ne va pas l’être non plus. Dans ce contexte, l’aménagement donne du sens ».Nespresso met en place des solutions globales à destination des entreprises de toutes les tailles, dans l’objectif de doubler son activité d’ici à 2020.

Un espace paradoxal

L’espace de la pause-café comporte plusieurs antinomies : la première réside dans le fait que le professionnel qui commande une solution dédiée n’est pas le consommateur final. A cela, Philippe Landemaine rétorque qu’ « on ne peut pas dissocier les deux parties. Notre client en BtoB et le consommateur final sont la même personne pour nous. Ils ont en commun l’exigence de la qualité ». Un deuxième paradoxe porte sur la nature de la demande : pourquoi l’employeur voudrait déployer une solution qui éloigne son salarié de son bureau, et donc de sa tâche ? Justement parce que le travail connaît la transformation évoquée précédemment. Nos interlocuteurs sont unanimes : tous les moyens de communication actuels ne remplaceront jamais un échange direct. Ce cadre informel de l’espace-café permet de faire passer des messages, des idées, que les salariés ne se transmettent pas autrement. Il devient un lieu de rencontre et de partage, voire de co-working. « Ces espaces de convivialité deviennent un moyen de faire des mini-points d’équipe en dehors des réunions. En réalité, les employés se déplacent rarement à la machine parce qu’ils ont soif mais plutôt parce qu’ils ont besoin de se détendre : dans un contexte où la pression au travail est importante, ces espaces constituent une soupape », analyse Maxime Faure. L’espace boissons chaudes représente donc aujourd’hui un outil managérial incontournable. Si ce discours s’applique plus volontiers aux grosses structures, il en est autrement dans les PME qui ne répondent pas aux mêmes comportements. « C’est véritablement là qu’il y a une marge de progression importante pour nous, fabricants et torréfacteurs », développe Christophe Guinle chez Bravilor France. Les PME, qui représentent la majorité du tissu économique en France, seront plus séduites par des solutions intermédiaires et clés en main, entre la machine domestique et le coffee corner d’envergure. « L’Esprecious Concept propose plusieurs niveaux de réponse grâce à quatre déclinaisons différentes. La Sego, que nous venons de lancer sur le marché, fonctionnera sur un mode opératoire simplifié par rapport à l’Esprecious. Avec une approche tarifaire plus accessible, c’est une solution office performante, qualitative et pertinente eu égard aux besoins des PME ». Etre à l’écoute des besoins et des budgets d’une entreprise est donc ici l’affaire des fabricants et de leurs revendeurs, ou encore des torréfacteurs et des intermédiaires comme les agences dédiées… Mais est-ce celle des gestionnaires qui proposent également des prestations simplifiées sous la forme de solutions clés en main ? « Maison Lyovel est convaincue que cette démarche de valorisation des espaces de pause crée de la valeur et amène plaisir et bien-être aux consommateurs. Cependant des questions subsistent : est-ce vraiment aux gestionnaires de financer l’agencement de ces espaces ? Quel doit être le partage de la valeur ? », s’interroge Thierry Cantorné, Directeur général adjoint, avant d’ajouter : « Nous constatons qu’un tiers de nos interlocuteurs souhaite engager une véritable collaboration avec nos équipes pour conceptualiser un espace qui soit réellement personnalisé. Le manque d’intérêt mais surtout la polarisation du discours sur les aspects économiques nous obligent à être créatifs et proactifs pour entraîner les deux tiers restants. Les comités d’entreprise, dans leur grande majorité, privilégient les conditions économiques et considèrent que le décor et l’agencement ne sont pas de leur ressort. Ainsi, nous proposons à nos clients deux offres prêt-à-porter : l’offre Equilibre Maison du Café et une offre premium L’OR pour répondre à leurs besoins. Chacune propose un habillage et une architecture adaptés à nos machines ». Finalement, l’éclatement que subissent aussi bien les contrats de travail que les bureaux met-il en danger l’avenir du marché du café en entreprise ?

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Retrouvez cet article en intégralité dans DA MAG n°162
Mai 2018 - Mots clés : Agence Idoine, Bernadette Maina, Bravilor, Christophe Guinle, Esprecious, JURA, Maison Lyovel, Maxime Faure, Philippe Landemaine, TAD, Thierry Cantorné

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