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AccueilCaféterieLes machines à café voient la vie en vert

Les machines à café voient la vie en vert

UNIC a étendu son dispositif Thermalink à sa gamme automatique Tango puis à la Stella Epic.
UNIC a étendu son dispositif Thermalink à sa gamme automatique Tango puis à la Stella Epic.

De nos jours, aucun service de R&D ne développe une machine sans intégrer la donnée écologique. Les industriels répondent ainsi à une double-prérogative : respecter la réglementation française et européenne d’une part, et remporter les appels d’offres d’autre part, dont l’écoresponsabilité est un des critères majeurs.

Les initiatives en termes d’économies d’énergie ne datent pas d’hier dans la profession. Dès la fin des années 80, elles émergent en même temps que l’arrivée de l’électronique. « Les premiers efforts se traduisent par exemple par la possibilité d’activer un mode ‘Veille’, notamment avec une position jour/nuit », raconte Bernard Guérin, Directeur Technique chez UNIC. « Dans un second temps, on a pu programmer des plages horaires de baisse de la chauffe durant les périodes où le service est moins important ». On se posait alors moins la question de l’impact environnemental des équipements que celle des économies potentielles en matière d’électricité. Dans le courant des années 2000, la prise de conscience écologique commence à prendre de l’ampleur. Ce sont les consommateurs qui s’emparent les premiers de cette problématique, devant les constats alarmants (NDLR : ou alarmistes ?) des spécialistes de l’environnement s’exprimant au travers des médias. Aujourd’hui, selon un sondage IFOP réalisé fin 2018 sur le regard des Français au sujet des changements à venir dans les 70 prochaines années, 55 % d’entre eux considèrent la protection de l’environnement comme la thématique la plus importante. Ainsi, industriels et gouvernements, poussés par l’opinion publique, s’engagent dans la transition écologique.

Ecoconcevoir

Au coeur d’une démarche dite « verte », l’écoconception consiste à « intégrer la protection de l’environnement dès la conception des biens ou services. », selon la définition donnée par le Ministère de la Transition Ecologique. « Elle a pour objectif de réduire les impacts environnementaux des produits tout au long de leur cycle de vie : extraction des matières premières, production, distribution, utilisation et fin de vie. Elle se caractérise par une vision globale de ces impacts environnementaux : c’est une approche multiétapes (prenant en compte les diverses étapes du cycle de vie) et multicritères (prenant en compte les consommations de matière et d’énergie, les rejets dans les milieux naturels, les effets sur le climat et la biodiversité) ». Côté OCS, les marques SGL et Saeco sont aux normes de la directive ERP.L’écoconception trouve une expression publique ou privée au travers d’outils comme les écolabels. Pour l’exemple, en 2013, Malongo remporte le Prix écoproduit pour le développement durable grâce à Ek’Oh, une machine OCS qui trouve sa place aussi bien à domicile que dans les chambres d’hôtels. Fabriquée en Europe (à 80 % en France), avec des matériaux résistants et recyclables, elle est entièrement démontable, et recyclable à 75 %. La conception de ce produit a nécessité le dépôt de 37 brevets qui tendent vers une modularité totale de l’équipement. Il est ainsi facilement réparable et démontable en fin de vie, ce qui donne l’opportunité d’améliorer le tri des matériaux et donc leur recyclage. Les pièces ont été choisies dans le but d’allonger sa durée de vie. La machine consomme enfin 45 % d’électricité en moins par rapport aux machines les plus performantes du marché. Enfin, la chaudière demande un temps de chauffe réduit et se met en veille (0.29 watt) après la fin du cycle. L’évolution de l’écoconception est liée à celle des technologies. « Notre portefeuille de marques comprend des OCS et des Table Top, comme chez SGL par exemple, sur lesquelles on peut trouver une fonction ‘économie d’énergie’, disponible depuis quelques années », explique Diamantino Goncalves chez EVOCA. « Outre la possibilité de régler des plages horaires, on peut influer sur la température de la chaudière, en fonction de la boisson délivrée par la machine, qui descend jusqu’à 65 degrés. Ainsi, on a le choix de chauffer moins et moins longtemps ». Sur certains modèles, il est possible d’éteindre les portes, ou seulement le clavier digital par exemple. « Nous privilégions des solutions modulables : l’utilisateur pourra activer le mode veille des façades, de la chaudière, ou bien les deux », reprend le responsable marketing. EVOCA compte poursuivre ses actions vers des machines toujours plus vertes avec la Green Line. Elle regroupera les DA Snacks Necta qui seront modifiés (groupe froid, isolation, moteur) pour atteindre une meilleure classification énergétique. Dans la même veine, UNIC a développé en 2010 une technologie brevetée, le « Thermalink Network » : « Cela se définit comme une gestion intelligente de l’énergie, et donc de la puissance de chauffe distribuée au bon endroit au bon moment », détaille Bernard Guérin. « Grâce à cette répartition précise de la chauffe, l’énergie est gérée plus efficacement, et se traduit par une excel-lente stabilité thermique. Actuellement, les gammes tout automatique Tango ST et multichaudières Stella Epic et Stella Di Caffè sont équipées de cette technologie ». L’intelligence artificielle dont sont dotées les machines récentes accompagne donc l’écoconception, qui se traduit finalement par une pérennisation des équipements, s’opposant ainsi à l’obsolescence programmée.

La question réglementaire

En effet, la durée de vie d’un bien et par extension son impact sur l’environnement, sont devenus peu à peu une « affaire d’Etat ». Seulement, il est assez ardu de tirer au clair les objectifs visés par les gouvernements français et européens d’une part ; d’autre part, les différentes échéances réglementaires restent obscures. A l’initiative des industriels, des instances réfléchissant aux questions environnementales se forment cependant. Depuis 2016, un groupe de travail appartenant au CENELEC (European Committee for Electrotechnical Standardization) et regroupant plusieurs fabricants de machines à café, travaille à la rédaction d’un projet de norme européenne pour appréhender la problématique énergétique des équipements. « L’objectif est d’établir une classification des machines selon leur classe énergétique, pour plus de transparence vis-à-vis des utilisateurs/clients. Cela leur donne la possibilité de comparer les machines sur le critère de la consommation énergétique, mais aussi inciter les fabricants à concevoir des produits économiques d’un point de vue énergétique », résume Bernard Guérin. Quant aux échéances fixées par la réglementation, elles sont tout de même moins sibyllines au sujet des freestanding qu’à celui des Table Tops et OCS. En effet, les gaz à effet de serre, utilisés pour les groupes froids des DA, seront les premiers à être sanctionnés à horizon 2020 et 2021. « Nous sommes conscients que les exigences en termes d’écoresponsabilité vont se renforcer au fil du temps », reconnaît Stéphane Bourdin, Directeur Commercial chez Sanden, et de reprendre : « C’est pour cette raison que nous continuons de trouver de nouvelles solutions, notamment au sujet des gaz. Depuis toujours, notre position est d’être proactif sur la question environnementale ». Dans cette optique, SandenVendo a lancé son Table Top CaffèUNO en l’équipant d’emblée d’une chaudière instantanée et de technologies visant à réduire son impact sur l’environnement. Les équipements Table Top et OCS dits « green » présentent sans surprise un prix plus élevé que celui des autres appareils. Les unités de production, les outils, les matériaux sont plus rares et plus coûteux.

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Retrouvez cet article en intégralité dans DA MAG n°172
Juin-Juillet 2019 - Mots clés : Evoca, OCS, Rheavendors, saeco, SandenVendo, SGL, table top, Unic

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FD Conseil est expert du marché de la distribution automatique et exerce depuis 20 ans. FD Conseil édite www.da-mag.com, le portail de la distribution automatique ; DA MAG, le magazine de référence du marché. Egalement, FD Conseil crée des e-services marketing métier, comme les étiquettes pour touches de sélection.

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