Si près de 9 Français sur 10 ont une bonne opinion de l’eau plate en bouteille, la Chambre Syndicale des eaux minérales souligne le fait que 80 % d’entre eux aimeraient être mieux informés. Et vous ?
Une étude inédite publiée le 24 mars 2017 dans la revue internationale « Science of the Total Environment » réaffirme la très haute qualité des eaux en bouteille en France et confirme l’efficacité des mesures de protection autour des sources. Cette étude a été menée par le laboratoire indépendant français LPTC1, composé de l’unité mixte de recherche du CNRS et de l’université de Bordeaux, et reconnu dans l’analyse des nano-traces selon une méthode d’analyse parmi les plus robustes au monde. Outre la satisfaction d’avoir obtenu cette confirmation scientifique, la Chambre syndicale des eaux minérales détaille en 3 volets ce qu’il faut impérativement savoir pour peaufiner les connaissances des consommateurs.
Pas de résidus de médicaments ni de phtalates
Une très grande majorité de Français pense qu’il n’y a pas de résidus de médicaments (70 %) ni de phtalates (75 %) dans l’eau en bouteille. Ils ont raison mais une méconnaissance subsiste pour un tiers des Français, d’autant que l’étude scientifique citée ci-dessus confirme à la fois l’absence de phtalates et de résidus de médicaments dans l’eau en bouteille en France. « Aucun phtalate n’est en effet utilisé dans le processus de fabrication des bouteilles d’eau en PET », souligne la CSEM.
Pas de Bisphénol A
Les trois quarts des Français savent qu’il n’y a pas de Bisphénol A (BPA) dans l’eau en bouteille. A contrario, cela signifie qu’un quart ne le sait toujours pas ! « Les bouteilles d’eau en PET ne contiennent pas de Bisphénol A et n’en ont jamais contenu », insiste la Chambre Syndicale en rappelant l’avis émis par l’ANSES en mars 2013, qui confirme que « le BPA n’a été détecté dans aucune des 50 eaux conditionnées dans des bouteilles en PET ».
Toutes les eaux en bouteille sont d’origine souterraine
Cette idée est méconnue puisque 23 % des Français pensent que l’eau en bouteille provient d’un lac. Plates ou gazeuses, toutes les eaux minérales naturelles et de source sont d’origine souterraine, naturellement protégées par leur situation géographique et les gisements rocheux qu’elles traversent. Elles sont réglementées et contrôlées ; les autorités publiques de contrôle réalisent leurs propres analyses indépendantes dans des laboratoires agréés par le Ministère de la Santé (Agences Régionales de Santé).Par ailleurs, 44 % des Français ne savent pas qu’il existe des actions de protection des sources. C’est au niveau de l’impluvium, zone de recueillement des eaux de pluie et de fonte des neiges, que les minéraliers conduisent depuis plus de 20 ans des politiques de protection des sources. La zone d’impluvium fait l’objet d’un périmètre de protection étendu pour prévenir tout risque de pollution animale ou humaine. Des partenariats initiés avec des acteurs locaux publics et privés, notamment des agriculteurs, permettent une gestion durable de ces territoires.