Ce gestionnaire d’exploitation chez Maison Lyovel enseigne aux adultes débutants les rudiments d’une discipline en vogue, exigeante mais accessible à tous.
« Remplir, nettoyer, entretenir et assurer les premières interventions techniques de 120 distributeurs automatiques est un métier exercé en solitaire, mais j’aime le partage et la convivialité que procurent les rencontres avec nos clients », résume Simon Boutillier qui retrouve ces mêmes valeurs au Club d’escalade du Beauvaisis. S’il revendique un quotidien équilibré depuis qu’il a troqué le tumulte de la vie parisienne pour la tranquillité de Beauvais, c’est au cours de ses années franciliennes qu’il a pris goût à l’escalade et commencé à grimper en dilettante. « A mon arrivée en Picardie, j’ai rejoint le Club d’Escalade du Beauvaisis où j’ai donné un coup de main à l’équipe des encadrants volontaires », raconte-t-il. Sa volonté de participer à la vie du deuxième club des Hauts de France l’a incité à suivre la formation nécessaire à devenir Initiateur de surface artificielle d’escalade (SAE) et encadrer des groupes, dans les règles de l’art.
Plaisir de grimper en toute sécurité
Depuis qu’il est titulaire du Brevet fédéral délivré par la Fédération française de la montagne et de l’escalade, Simon Boutillier accueille des adultes débutants lors de séances d’une heure et demie. Deux fois par semaine, il s’applique à délivrer les règles de sécurité spécifiques, à chaque groupe de 20 à 25 personnes. « La transmission des règles de sécurité relève de ma responsabilité, car en milieu naturel, leur connaissance s’avère vitale ». Une fois remplie cette obligation de prévention, la séance peut être consacrée à l’apprentissage des bons gestes et à la manipulation des équipements. Sur un mur de 10 mètres de haut et 26 mètres de large suggérant potentiellement 70 voies de difficultés différentes, ces hommes et femmes estiment leur capacité à gérer le vertige, testent leur condition physique et grimpent à leur rythme en fonction de leur forme du moment.