En animant régulièrement ses gammes et en apportant des innovations au marché, le leader des pauses-déjeuner revendique la pertinence de son modèle dans tous les réseaux. Y compris en distribution automatique.
Spécialisée dans la fabrication et la commercialisation de solutions-repas modernes, l’entreprise vendéenne récolte les fruits d’une stratégie rondement menée en grandes surfaces comme en réseaux hors domicile. « Pour développer le potentiel de la pause-déjeuner, nous cherchons en permanence à comprendre ce que veut le consommateur d’aujourd’hui et ce qu’il recherchera demain en scrutant attentivement les tendances », détaille Claire Moison, chef de groupe marketing pause déjeuner, en indiquant que « l’observatoire des repas mis en place par Sodebo s’inscrit au cœur de cette réflexion, au même titre que l’analyse des panels et les remontées issues du terrain ». Initiée en 2016, cette étude qualitative d’envergure a donc pour vocation de décrypter les comportements des consommateurs via plus de 27 000 prises alimentaires y compris en distribution automatique où les box, les sandwiches et les salades-repas disposent d’un véritable potentiel que Sodebo met un point d’honneur à développer.
Exploiter le potentiel des solutions-repas
Cette optique concerne toutes les pauses-déjeuner proposées par Sodebo et notamment les sandwiches qui trustent la catégorie ; sur ce segment, la marque détient une part de marché de 32,2 % en cumul à date*. Cette position lui permet de devancer Daunat sur un périmètre retail élargi au drive et aux réseaux de proximité où la marque leader du marché des sandwiches multiplie ses efforts. « Avec 99 % de diffusion chez nos clients de la DA, nos ventes de sandwiches ont progressé de 5,6 % en nombre d’unités », poursuit Claire Moison en indiquant que « cette performance traduit le gain de rotations enregistré par les sandwiches Sodebo dans les spires, lié à l’accroissement de la demande du consommateur ». Outre le succès des blockbusters comme les suédois et la gamme Simple et Bon, l’année 2017 a confirmé la pertinence des offres déclinées en grands formats, destinées à rassasier les appétits les plus aiguisés. C’est ainsi qu’en grandes surfaces les ventes de Méga Baguettes ont généré 4,5 millions d’euros de chiffre d’affaires additionnel à celles des Méga Clubs. Dans le même temps, les Méga Baguettes font une percée timide en DA tandis que la gamme Méga Buns, qui fédère quatre recettes inspirées de la street food américaine, a bien démarré dans les spires. Rassasier les grosses faims compte parmi les ambitions de Sodebo également via les box dont le taux de diffusion moyen atteint 59 % en 2017 contre 57 % l’année précédente. Si les ventes d’XTREM Box représentent 60 % du chiffre d’affaires réalisé par la gamme classique PastaBox® en GMS, le potentiel de ces recettes présentées en gros formats reste important en distribution automatique où elles ne constituent, pour l’heure, que 10 % du périmètre de référence. Alors que les rotations sont au rendez-vous, la faiblesse relative d’XTREM Box dans les spires s’explique par les contraintes techniques liées aux formats des produits. Ces contraintes d’offre sont prises en compte par Jofemar et SandenVendo qui permettent aux automates d’installer et de délivrer ces offres dans de bonnes conditions. Toujours actifs, ces partenariats ont également contribué à l’essor des salades-repas signées Salade & Compagnie et Mon Atelier Salade.
L’innovation constitue un passage obligé
« L’arrivée de Mon Atelier Salade en DA n’était pas évidente », consent l’industriel. Pourtant, cette gamme lancée en avril 2016 représente aujourd’hui un tiers des volumes de Salade & Compagnie chez les clients gestionnaires de Sodebo, contre 14 % en GMS. Cette performance illustre la pertinence de proposer des salades-re-pas dans les spires, un segment en phase avec la montée du flexitarisme. Poursuivant son habitude plaidant en faveur de l’innovation et de la diversification de l’offre, Sodebo a élargi le segment des sandwiches à la gamme Le Rustic, préparée à partir de pain de campagne, des garnitures simples associées à un beurre typé (noisette, poivre, fines herbes) et un emballage au caractère rupturiste qui combine modernité et tradition. S’il est encore prématuré de donner les premiers résultats de cette initiative, les tests réalisés auprès d’un panel de consommateurs valident l’adéquation du mix produit à leurs attentes.