Alors que la Croissanterie vient de recevoir le prix de la Meilleure sandwicherie de l’année 2020, retour sur la création des comptoirs café pour booster la consommation des boissons chaudes.
Créée en 1977 autour d’une innovation – proposer des croissants ultrafrais produits tout au long de la journée en travaillant une recette en propre avec des industriels – la Croissanterie compte désormais 290 points de vente dans le monde (en France et en Afrique) et s’est fait une spécialité du snacking et de la sandwicherie. « Avec une amplitude d’ouverture très grande, en moyenne 8h-19h, notre enseigne couvre tous les instants de consommation de la journée et les boissons chaudes nous permettent de conserver une belle dynamique du matin jusqu’en fin de journée », explique Catherine Chow, Directrice Marketing & Digital du Groupe Delineo (1). Avec à chaque moment de la journée, une typologie de boisson spécifique ; le matin et le midi, beaucoup d’expresso servis au comptoir ou à emporter, pour plonger l’après-midi dans les boissons gourmandes. Plus de 9 tonnes de café par an sont ainsi vendues, soit plus de 3 millions de tasses d’expresso vendues dans l’ensemble du réseau La Croissanterie. Pour encourager la consommation de boissons toujours proposées en trois tailles de gobelets (petit, moyen ou grand) et de gourmandises sucrées (notamment les desserts « Extra » : muffins coeur coulant, tartes individuelles, maxi biscuits et maxi cookies) tout au long de la journée, il fallait un écrin ; c’est chose faite depuis 2017-2018. « Nous avons imaginé un comptoir café encapsulé dans le concept de la Croissanterie, situé juste à côté du comptoir de vente, avec une signalétique et une architecture propres, une belle machine classique à percolateur pour que l’expérience visuelle mette en avant la main de l’homme, car en France le garçon de café fait partie intégrante de la culture française du café ». A cette occasion, la Croissanterie s’est associée avec les cafés Malongo qui leur fournit un blend 100 % Arabica biologique et équitable spécialement mis au point à partir de trois origines : Amérique Centrale, Amérique du Sud et Asie. « Nous ne sommes pas caféologues, et nous sommes très heureux de pouvoir nous appuyer sur le savoir-faire de Malongo qui, en plus, torréfie ses grains à Nice, contribuant ainsi au maintien du patrimoine et savoir-faire industriel français. Le choix d’un café bio était une manière de soutenir ce type d’agriculture, notamment pour nos clients qui ne peuvent pas forcément se payer du bio par ailleurs ». L’expresso proposé, entre 1,50 € et 1,60 €, développe des saveurs profondes et acidulées tout en restant équilibré, et ce grâce à une torréfaction lente. Malongo forme aussi les équipes de La Croissanterie qui doivent au moins valider deux sessions autour de la composition des recettes, mais aussi du nettoyage et de la maintenance de la machine, paramètres essentiels pour servir un café de qualité. La création des comptoirs café a aussi été l’occasion d’allonger la carte des boissons gourmandes : cappuccino classique, cappuccino gourmand (avec crème fouettée), mais aussi Latte macchiato, Latte macchiato gourmand et bien sûr chocolat chaud ou viennois. « Notre carte est courte, mais nous mettons un point d’honneur à exécuter parfaitement les recettes proposées que nous déclinons aussi en version Vegan (avec du lait d’amande).